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Le végétal, bientôt un produit de première nécessité ?

15 décembre 2020
Val’hor demande que le végétal soit classé immédiatement comme produit de première nécessité afin de permettre à la filière d’investir pour préparer la saison du printemps.
La semaine dernière, les représentants de la filière française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage se sont rendus à l’Elysée pour demander le classement immédiat du végétal comme produit de première nécessité. Un classement qui leur permettrait d’avoir plus de perspectives pour les mois à avenir, et notamment pour le printemps. Cette saison est cruciale pour la profession car elle représente la plus importante part du chiffre d’affaires du secteur. Ainsi, les 3 300 producteurs de végétaux devraient investir 500 millions d’euros dans les jours à venir dans les plants, intrants, matériels et recrutements de contrats saisonniers afin d’assurer la mise en culture des végétaux. Or, avant d’engager ces investissements, la profession demande des garanties sur la pleine capacité des circuits de commercialisation au printemps 2021. « Nous ne pouvons pas investir 500 millions d’euros aujourd’hui, sans avoir la certitude de pouvoir vendre notre production demain » a déclaré Val’hor. 
 

EVITER LE SCENARIO DU PRINTEMPS 2020

L’interprofession rappelle que « les fleurs, les plantes, les arbres sont vivants, périssables, non transformables, non stockables et sans autre alternative commerciale ». Et que « la filière française du végétal repose sur la vitalité de ses 3 maillons essentiels et interdépendants : la production, le commerce et le paysage. Empêcher l’un d’entre eux de fonctionner pleinement, c’est en condamner l’ensemble ». Les professionnels redoutent justement de revivre cet horrible scénario qui s’est déroulé au printemps dernier. La limitation drastique des circuits de commercialisation, pendant plusieurs mois, avait alors eu des conséquences redoutables pour la filière : destruction de 3 600 emplois, cessation d’activité de 3 000 entreprises du secteur, mise en décharge de 100 millions de tiges, et perte estimée à 60 millions d’euros pour la destruction des végétaux invendus. 

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