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Quels supports de culture pour vos plantations ?

14 septembre 2020
Pour permettre à la végétation de développer son système racinaire lors de la création d’un massif ou d’un engazonnement, il est nécessaire d’adapter le support de culture. Conseils et bonnes pratiques.

Lors de la création d’un massif, de la confection de fleurissement hors-sol ou d’un engazonnement, il faut fournir à la végétation un milieu de culture dans lequel elle va pouvoir développer son système racinaire. Il faut alors choisir un support de culture adapté aux végétaux, dans le respect des normes et de critères de plus en plus tournés vers le respect de l’environnement.


L’apport d’un support de culture substitue ou enrichit le sol en place grâce à une formulation complète. Il est constitué d’un mélange de matières premières et d’éléments nutritifs : terre, tourbe, écorces, compost, pouzzolane, argile, coco, fumier de cheval, engrais organiques, additifs agronomiques ou conditionneurs de sol tels que les silicates colloïdaux…

Selon Premier Tech, « cette formulation va assurer deux fonctions essentielles : une bonne aération du substrat dans lequel on sème et plante et la constitution d’une réserve en eau et en éléments nutritifs pour une croissance équilibrée à long terme ». 

Pour Jiffy Grouple choix du support de culture dépend de l’emploi envisagé et de l’objectif visé : localisation géographique de la plantation, type de végétal, type de plantation (pots, jardinières, massifs, pleine terre…), type de culture (en extérieur, sur toiture…), type de fertilisation (conventionnelle ou biologique)… Chaque culture exige un mélange fiable afin de garantir un rendement, une stabilité des plantes, un apport des nutriments, une rétention en eau et, au final, une qualité optimale.


Quand apporter un support de culture ?

L’apport d’un support de culture, en complément à la terre existante ou en substitution totale au sol présent (ce qui implique l’exportation des matériaux), répond à plusieurs cas de figure, tels que :

- lorsque le sol est trop pauvre, trop hétérogène, et que l’apport d’amendements ou d’engrais ne suffit pas à « redresser » les qualités structurelles, physico-chimiques et nutritives d’un sol. Comme l’explique Premier Tech : « la structure d'un terreau composé, entre autres, de fibres va être différente de la terre du jardin, en permettant de former des agrégats et des vides. Les vides les plus petits vont garder l'eau, les plus gros, l'air. L'objectif d'un bon terreau est donc d'avoir des matières premières en mélange qui assureront ce système drainant et aéré. Les éléments nutritifs sont un plus, qui permettent au terreau de conserver ses propriétés physiques : porosité, rétention d'eau, absence de compactage après plusieurs arrosages… » ;

- pour les créations de compositions hors-sols, afin de favoriser l’enracinement rapide des annuelles et une bonne rétention en eau du substrat ;

- pour les gazons, afin d’assurer une levée homogène.

Le tout est d’apporter des supports de culture qui s’inscrivent dans une logique de développement durable tout en étant fiables, car la surconsommation de tourbe et de terres végétales issues des surfaces agricoles est une problématique environnementale majeure. Ainsi, de plus en plus de marques et de labels témoignent de solutions durables, à base de matériaux recyclés sans risques, respectant une logique d’économie circulaire.
 

Quelles caractéristiques ? 

Pour choisir un produit de qualité professionnelle, cinq points primordiaux sont à respecter, sur lesquels s’accordent les producteurs et fournisseurs :

- la porosité : capacité à contenir de l’air et donc de l’oxygène, indispensable pour assurer la croissance des racines. Elle repose à la fois sur la matière première (présence de fibres pour créer des vides) et sur le taux de matière organique. Certains supports de culture peuvent avoir tendance à se tasser et asphyxieront alors les racines de la plante. Pour éviter cela, il faut choisir un terreau constitué d’au moins 50 % de matière organique (sur produit sec), bien que ce taux ne soit pas un critère de qualité stricte ;

- la capacité de rétention en eau : plus elle est élevée, moins les arrosages devront être fréquents. Cela permettra dans le même temps de limiter les stress hydriques pour les végétaux. 

 - le potentiel de fertilité, c’est-à-dire la capacité à apporter aux plantes et au sol les éléments nutritifs qui leur sont nécessaires ;

- la stabilité dans le temps ou longévité : le terreau ne doit pas se tasser, ni se dégrader au cours de la culture, pour accompagner le développement des végétaux dans le temps ;

- l’innocuité : absence de toxicité, de pathogènes (insectes, champignons) et de graines d’adventices, pour des plantations saines.

De plus, d’autres critères sont à prendre en compte : 

- la conductivité : elle indique la capacité du substrat à laisser passer le courant électrique et donc le taux de salinité du sol. Cette valeur doit être maîtrisée pour éviter que les végétaux ne ‘brûlent’ : elle doit idéalement se situer entre 25 mS/m et 85 mS/m (millisiemens par mètre) ;

- le pH : il indique l'acidité mesurée en solution aqueuse et doit être compris entre 6 et 6,8, excepté pour les plantes acidophiles ».


Tour d'horizon 

De nombreux supports de culture sont à disposition sur le marché. En voici une sélection :

des gammes complètes de supports de culture « classiques » (pépinières, plantes vivaces, production de plantes à massif, semis et boutures, plantes en pot, production biologique…) favorisant la réutilisation et le recyclage, comme Jiffy GoJiffy Group évolue avec le marché actuel en proposant cette gamme qui répond aux attentes actuelles des professionnels : grande fiabilité, excellente qualité et respect de l’environnement. Ainsi, certains des mélanges sont à faible teneur en tourbe, sans tourbe et/ou certifiés biologiques. Habituellement conditionnés en sac de 70 l, ils peuvent aussi être livrés en sacs de 50 l, en ‘super-bags’ et ‘big-balles’, ou encore en vrac.

- des supports de culture biotisés : pour un enracinement plus rapide, des terreaux sont complémentés d’endomycorhizes, favorisant la ré-humectation du sol et assurant l’oxygénation des racines. 

- des stimulateurs de croissance : le support de culture est complémenté de micronutriments d’origine naturelle qui stimulent l'activité des micro-organismes dans la zone racinaire;

- des supports de culture pour les terrains de sports. Pour les regarnissages localisés, Compo Expert, dont le savoir-faire numéro 1 est le gazon, propose un support de culture adapté. Il s’agit d’Agrosol, à base de pouzzolane pour le côté filtrant, de bois stabilisé pour la souplesse du substrat pour le jeu et, enfin, d’Agrosil LR2, un biostimulant et conditionneur de sol pour favoriser un enracinement rapide du jeune gazon. 
 

Des sociétés, comme BR Wood, Nutrivert et Terra Fertilis, proposent des produits complémentaires (engrais, amendements, biostimulants...) pour offrir des milieux de culture adaptés aux plantations. Privilégiez dès que cela est possible, la réutilisation de la terre en place, dans le respect de l’environnement.

 

 

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