Biologie et cycle de développement
L’adulte mesure environ 10 mm de long, avec un corps cuivré et des élytres (ailes dures) vert métallique irisé. Facilement reconnaissable, le scarabée japonais arbore cinq touffes de poils blancs de chaque côté de l’abdomen.
Question
reproduction, la femelle pond ses œufs dans le sol en été. Les larves
se développent sous terre, se nourrissant des racines de graminées et de gazon. Après plusieurs stades larvaires, elles se transforment en nymphes. Puis, au printemps, les adultes émergent et vivent environ un mois et demi, période durant laquelle les scarabées japonais se regroupent et consomment une grande variété de végétaux.
Le cycle complet dure une année, mais la densité des populations peut rapidement exploser, favorisée par l’absence de prédateurs naturels dans les zones nouvellement colonisées.
Des dégâts conséquents
Le scarabée japonais est un ravageur polyphage : plus de 300 espèces de plantes sont concernées.
Les adultes s’attaquent aux feuilles, fleurs et fruits. Ils consomment le tissu foliaire entre les nervures, laissant des feuilles réduites à un squelette translucide.
Les larves provoquent des dégâts souterrains en détruisant les racines, ce qui entraîne le dépérissement des
gazons et prairies.
Dans les jardins et espaces verts, leur présence se traduit par un feuillage grillagé, des
gazons jaunis, des massifs affaiblis et une perte esthétique importante.
Moyens de lutte
L’éradication n’est possible qu’au début de l’invasion. Les experts du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire estiment qu’empêcher sa dissémination une fois établi sur le territoire risque d’être long, avec une faible chance de succès. À noter : il convient de contacter la DRAFF en cas d'observation du ravageur.
Première approche : lutter contre les larves. Les méthodes biologiques, à base notamment de nématodes, semblent être efficaces. Pour les scarabées japonais adultes, des pièges existent.
Vigilance !