Il n’est pas toujours facile d’intégrer le végétal en ville tant l’architecture urbaine est complexe. La présence de réseaux souterrains, un substrat peu profond, voire peu fertile, ou tout simplement un manque de place disponible empêchent la plantation d’arbres ou d’arbustes en pleine terre. C’est pourquoi, afin d’apporter aux citadins la présence végétale qu’ils demandent et méritent, et ainsi rompre avec la monotonie minérale, parfois anxiogène, la plantation hors-sol est la meilleure solution.
Mobiliers urbains à part entière, les bacs et les jardinières ‘XXL’ sont faciles à installer, dans n’importe quel secteur urbain, et possèdent un volume suffisant de substrat pour que des sujets imposants puissent se développer aisément. De formes et de tailles conséquentes, souvent mobiles, ces équipements sont une réelle valeur ajoutée pour le paysage urbain.
Aujourd’hui, les fabricants n’ont de cesse de créer de nouveaux modèles, tantôt carrés, ronds, en acier, en bois, en plastique recyclé… Mais toujours de bon goût à en croire les designers.
Matériaux
Les bacs et les jardinières ‘XXL’ se composent généralement d’un châssis interne en acier mécanosoudé. Question de résistance. Ce qui n’empêche pas de trouver des modèles avec un châssis en PEHD rotomoulé et entièrement recyclé/recyclable. En revanche, l’habillage du châssis est au bon vouloir du fabricant, ou de la collectivité dans le cas d’un mobilier réalisé sur-mesure. Encore une fois, l’acier est privilégié, avec parfois des tôles découpées de motifs géométriques ou d’inspiration végétale. Les modèles Azimut et Generic proposés par Accenturba sont de bons exemples, avec leurs ajourements linéaires et réguliers donnant du ‘peps’ au mobilier. Il est également possible d’inscrire le nom de la ville. Après l’acier, le bois. Naturel et durable (classe 3 minimum), le bois apporte un caractère chaleureux à l’espace public. Les fabricant utilisent principalement du chêne, du frêne ou du pin, issu, dans le meilleur des cas, de forêts françaises ou européennes éco-gérées (le label PEFC est un gage d’authenticité).
Autre matériau pour l’habillage : le plastique recyclé. Les produits offrent une résistance aux UV et aux chocs et sont disponibles en 18 teintes standards.
Ronds ou carrés ?
D’un volume variable compris entre 200 et 1 200 L, les bacs et les jardinières ‘XXL’ doivent assurer, de manière pérenne ou temporaire (transplantation en plein terre par la suite), le développement des arbustes ou des arbres qu’ils contiennent. Mais tous les gros sujets n’ont pas leur place dans les bacs, les volumes racinaires étant parfois trop importants. Une fois le volume racinaire calculé pour assurer la croissance des sujets à planter, une question se pose : bacs ronds ou carrés ? A vrai dire, tout dépend du site d’implantation et surtout, des sensibilités esthétiques de l’acquisiteur. Ceci dit, pour certains, alors que les formes rondes ont tendance à être plus accueillantes et s’opposent de fait aux lignes droites de l’architecture urbaine, les formes carrées sont plus imposantes, plus massives, mais toujours esthétiques. Ronds ou carrés, les bacs aux formes évasées sont aussi très prisés.
Pour les inconditionnels d’un design plus recherché, des formes coniques, ‘origamiques’ ou modernes, à l'image du Super Cell de Pro Urba sont disponibles. Dans tous les cas, des bacs à double parois sont les plus résistants. « Qu’ils soient cubiques, cylindrique, rectangulaires ou encore pyramidaux, nos 17 modèles différents de bac à fleurs sont tous déclinables dans différentes tailles et hauteurs, de 0,60 à 1,25 m en standard. Les parements sont proposés dans différents matériaux » précise Ivan Nouaille-Degorce, président d’Acropose, qui propose notamment le bac à fleurs Pixel. Côté couleur, les tons anthracite, gris clair et marron représentent le cœur du marché. Malgré tout, des fabricants n’hésitent pas à proposer des couleurs flashy.
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