Dans un premier temps, Yann Chauviré de Berim est revenu sur l’importance de la technique lors de la conception d’une piscine publique. Il a notamment insisté sur les consommations conséquentes, l’usage important des ressources, les nombreuses contraintes de ce type de bâtiment (maintien des températures, du confort hygrothermique, des conditions d’hygiène et de sécurité sanitaire…) et sur la réflexion globale à mener (paramètres interconnectés, réflexion technique d’ensemble et non une addition de solutions techniques sans réflexion…).

De son côté, Grégory Wilmart de la société Eau Air Système a présenté le rôle d’un installateur dès la conception, mais aussi lors des travaux et de la mise en service : logiciel de suivi de chantier, réglages affinés, travail de supervision, accompagnement de l’exploitant…

En complément, Thierry Coffre, de l’entreprise Missenard, s’est focalisé sur l’importance de l’exploitation technique d’une piscine publique. Il la décrite en trois prestations : la maintenance préventive et l’entretien qui représenté 60 % des temps d’intervention (visite de contrôle et de surveillance : suivi des produits de traitement d’eau, contrôle visuel des différents matériels, programmation, relevé des compteurs, entretien des bassins, des CTA…), la conduite des installation pour 30 % du temps (analyse d’eau des bassins, contrôle, mesure et réglage du pH, du chlore…, relevé des débits de filtration, visite ou vidange des filtres, relevé des températures d’eau de bassin…) et le correctif et dépannages (10 %).

 

 

Lors de cette visio, plusieurs sociétés ont également mis en avant leur savoir-faire technique.

C’est le cas de la société Berndorf Bäderbau qui a vanté les avantages des bassins en inox pur : durable (plus de 50 ans), étanche (sans fuites), économique d’entretien (pas de réinvestissement nécessaire), hygiénique (pas de porosité), esthétique ou encore écologique.

Par la suite, Cifec a mis en avant les services offerts grâce à une filtration efficace : pour les baigneurs (confort de baignade grâce à la finesse de filtration…), pour les équipes techniques (maintenance facilitée grâce à la filtration à diatomée ou du matériel facilement accessible et à nettoyer), pour les finances des collectivités (exemple pour un débit de 450 m3/h : potentiel annuel d’économie d’eau de 6 400 m3 et de 56 500 kW d’électricité, pour un retour sur investissement de 2,5 ans) et pour l’environnement (pas besoin de lavage à contre-courant avec des filtres à plateaux, durée de vie illimitée…).

Enfin, EcoEnergie AL-KO a évoqué la gestion de la qualité de l’air pour améliorer le fonctionnement d’une piscine. Pour rappel, le traitement de l’air doit garantir durablement des performances (confort, hygiène, longévité du bâtiment et des équipements, maîtrise des consommations énergétiques…) en toute saison, quelle que soit la fréquentation et le type d’activité aquatique proposée. Les meilleurs systèmes de traitement d’air et de déshumidification doivent être bien dimensionnés, bien installés et mis en service, performants dans la durée, faciles à piloter et à entretenir.