Dans le cadre de leur projet (rénovation ou construction), de plus en plus de collectivités sont intéressées pour proposer une piscine plus vertueuse, avec notamment des consommations optimisées de fluides (énergie et eau). Bien entendu, le point de départ est inévitablement une volonté politique forte et une réflexion en coût global (investissement, fonctionnement et amortissement).
Etre accompagné dès le départ : AMO et bureau d’études
L’Assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) joue un rôle important auprès des collectivités pour les accompagner dans cette démarche de développement durable. Armelle Merle d’AM Sport Conseil a évoqué la réflexion a mené lors des différentes phases d’un projet : diagnostic et scenarii (positionnement géographique, calibrage des équipements, chiffrage des installations en investissement et fonctionnement…), programmation (développer un programme environnemental pour définir des performances à atteindre), ou encore conception (garantir le respect et confirmer les objectifs de la démarche environnementale).
De son côté, la société Bérim a présenté différents axes d’amélioration. Par exemple, pour la production de chaleur, avoir recours à des énergies moins carbonées et renouvelables, en fonction du contexte local (pompes à chaleur pour production d’eau chaude, raccordement à des réseaux de chaleur vertueux, chaufferie bois… La récupération de chaleur est également une autre option (déshumidification thermodynamique, couverture thermique…).
La société a aussi évoqué l’importance d’un traitement de l’eau performant (choix de filtration, dimensionnement adapté, efficacité des lavages…).
Plusieurs solutions techniques
Lors de la seconde partie de la visio, plusieurs sociétés ont présenté des solutions concrètes.
Tout d’abord, Emmanuel Coste a présenté une approche globale écologique avec le concept Eaulistic : par exemple un bassin de 12,5 x 8 + 2 vestiaires de 18 m2, des locaux du personnel et un bureau, une construction hors-site objectif « zéro béton » ou encore l’utilisation d’un traitement d’eau 100 % biominérale. Un projet à partir de 1 million d’euros HT clé en main et une livraison en 6 mois.
Ensuite, Emmanuel Vincent de l’entreprise Heitz System a évoqué la dématérialisation du système de contrôle d’accès (réservation et achat en ligne, économie de papier, cartes, moins de déplacements…), mais aussi le développement des systèmes de douches connectées (limiter les bactéries dans les bassins, réduire la consommation de chlore…).
En outre, Evoqua Water Technologie a mis en avant les avantages de sa technologie de filtres à perlite (qualité de filtration, coût d’exploitation plus faible…). Puis, Frédéric Luizi d’Aquatic Science a fait de même pour la filtration bio-minérale (pas de corrosion, moins d’ajout d’eau neuve, moins de chauffage de l’eau, risque chimique inexistant…).
Enfin, Alexandre Nassiopoulos d’
Ecotropy a présenté Buildsense : un jumeau numérique permettant de
mesurer, analyser et piloter les installations techniques d’une piscine pour optimiser son fonctionnement. En moyenne, il entraîne une économie d’environ 15 % sans investissement.