Positionnées dans des endroits stratégiques, à intervalles réguliers ou au contraire, en isolé, les glissières, rambardes et garde-corps participent activement à la sécurité des lieux. Disposés d’un seul tenant le long des axes de circulation ou autour des places publiques, ces mobiliers participent à la lisibilité et à la distinction des différentes zones urbaines. En séparation des voies de circulation, en protection des espaces piétons, en contrôle d’accès des véhicules, en balisage des édifices largement fréquentés par la population… les glissières, rambardes et garde-corps bannissent largement le sentiment d’insécurité.
Mise en oeuvre : en surplomb d’un panorama (quand la hauteur de chute libre dépasse 1 m) ou aux abords d’une ligne de TCSP, les rambardes et garde-corps bloquent l’accès des piétons vers une zone réputée dangereuse ou inaccessible. Alors certains diront, pourquoi ne pas alterner des barrières en continu ? La raison est simple, c’est une question de mise en œuvre et d’esthétisme. En effet, une succession de barrières pré-dimensionnées suppose pour chaque élément, deux platines de fixation rectilignes en partie basse, parallèles à la main courante, à poser à plat sur le revêtement (ou à sceller), en suivant scrupuleusement la déclivité du terrain. Si la pente s’avère trop importante, l’alignement de barrières ressemblerait dans sa trajectoire à un ‘escalier’ ou à une ‘ligne brisée’. D’où l’avantage des lices, dont la main courante et le barreaudage suivent le terrain sur la longueur souhaitée et sans discontinuité.