Le paysage n’échappe pas à l'innovation. Longtemps perçue comme complexe ou réservée aux technophiles, l’IA s’installe désormais dans les bureaux d’études, les services administratifs et les équipes commerciales. Objectif : faire gagner du temps sur les tâches répétitives, fluidifier la conception et améliorer la relation client.

 

C’est ce que constate IApaysagiste.fr, structure spécialisée dans l’accompagnement des entreprises du paysage, après plus d’un an et demi de formations menées avec des TPE, PME, collectivités et adhérents de l’UNEP. Le gain le plus fréquent ? Une heure par jour, parfois plus, lorsque les bons usages sont identifiés et maîtrisés.

 

La charge administrative reste un enjeu majeur du secteur. E-mails, relances, rédaction de comptes-rendus, préparation de devis… autant de tâches indispensables mais chronophages.

- générer des réponses personnalisées aux messages clients ;

- structurer un compte-rendu en quelques secondes à partir de notes brutes ;

- clarifier et reformuler les descriptifs techniques d’un devis ;

- analyser un CCTP volumineux, en extrayant contraintes, critères d’évaluation et points de vigilance.

 

Les professionnels expriment aussi des préoccupations légitimes : fiabilité des réponses, confidentialité des données, empreinte environnementale des modèles. Une utilisation raisonnée passe par trois réflexes :

 

1. Concentrer l’IA sur les tâches à forte valeur ajoutée (analyse, structuration, automatisation).

 

2. Formuler des prompts précis, pour limiter les allers-retours et améliorer la qualité des résultats.

 

3. Intégrer l’IA progressivement, en commençant par un seul cas d’usage mesurable.

 

Les outils d’IA générative comme ChatGPT sont accessibles, mais leur usage professionnel nécessite une méthodologie et une maîtrise duprompt engineering. Apprendre à structurer une requête, contextualiser une demande, choisir le bon outil ou combiner plusieurs solutions change complètement la qualité des résultats et permet de véritablement exploiter le plein potentiel de cette nouvelle révolution.

Pour Emeric Pagès, fondateur d’IApaysagiste.fr, la dynamique est déjà lancée :« L’IA ne remplace pas le métier. Elle libère du temps pour mieux l’exercer. »