
Magazine Centres Aquatiques
Une réflexion dès l’implantation et la conception d’un projet
L’étude du site d’implantation, notamment dans le cadre d’un schéma directeur des équipements sportifs, est importante pour mutualiser l’utilisation de l’eau entre les différents bâtiments de proximité. Par exemple, la piscine peut être installée près d’une station de lavage de véhicule, d’un terrain de sport ou d’un parc.
De même, les économies d’eau se réfléchissent dès la conception d’un projet, en ciblant précisément le type de bassins selon les usages prévus.
La gestion des usages
L’objectif est de réduire la consommation d’eau de ville traitée pour diminuer les coûts.
Parmi les leviers principaux, il y a la gestion des usages, avec divers systèmes hydro économes : l’eau des douches disposant d’une température figée, des lavabos avec des réducteurs, des chasses d’eau de 3L au lieu de 6L dans les WC…
De même, jusqu’à présent, malgré un important travail mené par l’Andes, le ministère de la Santé n’accepte pas que la vidange d’une piscine soit corrélée au besoin spécifique de chaque piscine et non pas systématiquement une fois par an.
La réutilisation de l’eau de débits de fuite des bassins
Il faut donc réfléchir de quelle manière il est possible de donner une deuxième ou une troisième vie à l’eau avant de la rejeter. En effet, parmi la dizaine d’usages d’eau de ville au sein d’une piscine publique, une partie d’entre eux peut recourir à de l’eau recyclée plutôt qu’à l’eau neuve. L’une des solutions les plus économiques est la réutilisation de l’eau de débits de fuite des bassins. Avec une recommandation de l’ARS qui impose en renouvellement en eau neuve d’au moins 30 L/jour/baigneur, pour une piscine disposant de deux bassins (sportif et apprentissage), cela peut représenter entre 9 et 12 m³ d’eau rejetée par jour pouvant être revalorisés.