Pour cet hiver, les collectivités ont été invitées à mettre en place des mesures de sobriété énergétique concernant les gymnases (réduction de température d’au moins 2°C, diminution de la consommation d’eau chaude dans les vestiaires…). A plus long terme, elles devront aussi investir dans des gymnases moins énergivores. Voici quelques pistes de réflexion.

 

Tout commence par la construction, avec des solutions écologiques et éco-responsables. Par exemple, avec l’utilisation du bois. Contrairement à la majorité des matériaux de structure, le bois est l’un des seuls matériaux de construction à stocker du CO2 grâce à la photosynthèse qui se produit lors de sa phase de croissance. Pour rappel, pour chaque m3 de bois construit, c’est 1 tonne de CO2 stockée.

Une membrane textile amène une réelle sensation de légèreté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la structure. Elle apporte une luminosité très intéressante, homogène et sans point d’éblouissement. En effet, la translucidité de la membrane est un facteur déterminant dans la conception car elle préserve la lumière naturelle. Ainsi, elle évite l’utilisation de lumière artificielle et engendre des économies non négligeables (même en cas de projecteurs LED) car l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas !

 

De manière générale, les infrastructures accueillant des « sports dynamiques » ne doivent pas nécessairement être chauffées, mais simplement tempérées (à 12°C comme le demandent les différentes fédérations sportives).

En outre, les constructeurs spécialisés peuvent également intégrer l’installation de panneaux photovoltaïques pour capter l’énergie gratuite du soleil pour la transformer en électricité ou en chaleur.