Un centre aquatique engendre des coûts importants : environ 60 % de charges de personnel et 40 % de fonctionnement, principalement les fluides. Chaque gestionnaire devrait optimiser le fonctionnement de son établissement pour ainsi gérer au mieux l’argent public. Les nouveaux directeurs ont été sensibilisés car les formations ont évolué, mais ce n’est pas toujours le cas pour des responsables ayant gravi les échelons sur le terrain.

 

 

Si ce point de départ peut sembler on ne peut plus logique, il est loin d’être connu par la totalité des gestionnaires. Or, avoir en tête le coût horaire d’un centre aquatique, avec les ratios concernant le taux d’occupation des bassins, les fréquentations, le coût des activités… est un préalable indispensable. Par exemple, ces chiffres permettent de calculer à partir de combien de personnes un cours est rentable et si ce type d’activité permet de dégager une marge positive ou négative.

Une fois que les coûts sont connus, le responsable d’établissement et les élus ont conscience du point d’équilibre avec le croisement des courbes. Ainsi, il est plus facile de mettre en place une tarification adéquate et calculer les recettes correspondantes en fonction des choix politiques.

 

 

Afin d’optimiser les coûts de fonctionnement de son établissement, le diagnostic reste indispensable. Il peut être réalisé en interne si le directeur possède les compétences nécessaires, ou externalisé à une société spécialisée, comme par exemple Piscine Management. Le diagnostic d’exploitation précis est la première étape indispensable afin d’établir un état des lieux détaillé. Il comprend la description du bâtiment, la collecte et l’analyse des données financières (charges, recettes…), des échanges avec l’ensemble des acteurs liés de près ou de loin à l’organisation... Ce rapport permet de renforcer les points forts, de souligner les points faibles et sert de base pour déterminer les axes de développement sur lesquels travailler. 

Ensuite, pour mettre en place les outils de performances commerciales, humaines, techniques et règlementaires, selon la taille et le budget de la structure, il faut compter entre 6 et 24 mois d’accompagnement, à raison de 1 à 2 jours mensuels sur place aux côtés des équipes. Les premiers changements sont visibles après deux à trois mois et après un an, la nouvelle politique doit être entièrement mise en place. L’investissement est compris entre 18 000 et 38 000 euros HT pour une réduction de déficit de 100 000 euros minimum, voire bien plus dans de nombreux cas.