Généralement, le sport n’est que très peu (voir pas du tout) abordé par les candidats à l’élection présidentielle, et ce depuis de nombreuses années. C’est pourquoi, le mouvement sportif, par l’intermédiaire du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), souhaite changer les choses. D’autant plus que le quinquennat qui s’ouvrira en avril prochain sera marqué par l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et de l’héritage durable espéré par le sport français.

 

Brigitte Henriques, récemment élue, en avait fait un engagement de campagne : présenter une liste de propositions aux futurs candidats dans la perspective des élections présidentielles en 2022. Ainsi, un comité de pilotage a été constitué et sera chargé de coordonner les travaux. Il se compose de représentants des fédérations membres et des structures déconcentrées du CNOSF (comités régionaux olympiques et sportifs, comités départementaux olympiques et sportifs et comités territoriaux olympiques et sportifs), du comité paralympique et sportif français (CPSF), de l’Association nationale des ligues de sport professionnel (ANLSP), des athlètes ainsi que de personnalités qualifiées. Parmi les membres les plus connus, on peut citer Bernard Amsalem, Marie-Amélie Le Fur, Jean-Pierre Siutat, Nathalie Péchalat ou encore Arielle Piazza.

 

Menée jusqu’en janvier prochain, cette consultation prendra la forme de réunions de concertation au plan national et territorial et comportera également des auditions des acteurs du sport et de secteurs associés. De plus, elle s’inscrit également dans le cadre de la consultation numérique du secteur associatif, organisée actuellement par le mouvement associatif, et qui permet aux 1,5 million d'associations d’émettre des propositions.

Les différentes propositions seront présentées fin février 2022, avec un temps d’échange avec les candidats à l’élection présidentielle.

 

Les prochaines semaines diront si le sport tiendra une place légitime dans les débats des élections présidentielles…