Entre la chaise, appelée aussi fauteuil, et le banc, il faut choisir. Ou s’adapter. Et faire preuve d’intelligence, car il est évident que trois chaises seront plus coûteuses qu’un seul banc. Mais il convient d’apprécier le coût à l’utilisation : ne vaut-il mieux pas trois chaises utilisées plutôt qu’un banc occupé par une seule personne (ce qui est souvent le cas) ? La question mérite d’être posée…
Dans tous les cas, conformément à la norme française P 99-610 définissant les ’critères de robustesse et de stabilité des bancs publics et autres mobiliers d’ambiance’, la chaise doit présenter une place disponible égale à 600 mm de large.
DU MOBILIER COCOONING
La chaise apporte une souplesse dans sa disposition que n’apporte pas un banc. Elle offre une véritable flexibilité dans l’aménagement d’un espace. En effet, par sa structure linéaire, le banc favorise les échanges, le dialogue et les rencontres, mais pas de la même manière que les chaises qui, disposées face à face ou côte-à-côte, permettent de former des groupes de discussions. Les citadins sont, pour ainsi, dire autour de la table. Et que fait-on autour de la table ? On discute, on partage, on échange. Le tout, sans compromettre l’intimité de l’usager (envoyer un courriel depuis sa tablette, consulter les réseaux sociaux, téléphoner, manger sur le pouce, lire...). Peut-être justement parce que les chaises évoquent ce caractère privé, cette coupure vis-à-vis du reste du monde, qu'elles restent populaires.
REGLES D’IMPLANTATION
Souvent, les chaises sont installées dans les jardins, les squares, les parcs ou en centre-ville. Le but est d’offrir un cadre plaisant. C’est aussi leur aspect ‘mobilier d’intérieur’, leur implantation moins figée, moins alignée et leur faible encombrement (on les place partout, y compris dans les endroits exigus), qui fait le succès des chaises dans l’espace public.
L’implantation des chaises en îlot, avec deux chaises côte à côte, fonctionne très bien.
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